Le monde cannabique recèle d’acronymes. Une myriade de cannabinoïdes sont présents à l’état naturel dans la plante de cannabis. Si l’on entend souvent parler du THC ou du CBD, le CBDA ou plus précisément, l’acide cannabidiolique, fait l’objet de nombreuses spéculations auprès de la communauté scientifique et des amateurs du monde cannabique. Moins connue que le CBD, certaines interrogations sur cette molécule méritent d’être éclairées. Tour d’horizon sur le CBDA, cette substance extraite des plants de cannabis.
Bien souvent, dans le monde du cannabis, on entend souvent parler de plusieurs acronymes tels que le CBD ou encore le THC. Même ceux qui ne sont pas familiers avec l’univers cannabique ont déjà entendu au moins une fois parler de ces deux cannabinoïdes présents dans la plante de cannabis. Pourtant, d’autres éléments de ce végétal sont tombés aux oubliettes, comme le CBDA, qui est moins étudié par la communauté scientifique à l’heure actuelle. Similaire à l’acronyme CBD, le CBDA est par définition la forme acide du cannabidiol. Il s’agit de la forme originelle du CBD. On retrouve cette substance en quantité élevée dans les trichomes de la plante. Ces dernières sont des vésicules de petites tailles qui renferment la résine, soit les cannabinoïdes, les flavonoïdes ou encore les terpènes. Ces éléments, naturellement présents dans la plante, sont responsables des effets et arômes de la plante.
Avec le temps, le processus de décarboxylation permet de transformer le CBDA en CBD. Les scientifiques ont ainsi créé la formule suivante pour désigner ce processus qui se produit naturellement : CBDA + chaleur = CBD + dioxyde de carbone (CO2). À titre informatif, ce phénomène se produit lorsque la plante est desséchée. La lumière et la chaleur du soleil sont deux facteurs principaux qui provoquent cet état. Alors, qu’en est-il de la légalisation en la matière ?
À l’heure actuelle, la législation française et européenne en vigueur dans le domaine s’accordent plus ou moins sur un point. Seul le THC, appelé aussi tétrahydrocannabinol, est proscrit par la loi. Cette molécule, extraite de la plante de cannabis, a des effets psychotropes sur le consommateur. Après l’ingestion de cette molécule, des effets planants du cannabis peuvent se manifester selon la quantité ingérée et le métabolisme de la personne.
Les réactions peuvent varier d’un individu à l’autre. Contrairement au CBD, le THC est ainsi classé dans la catégorie des stupéfiants en raison de ses effets responsables d’une altération de la conscience du consommateur. Aux yeux de la loi, le CBDA est considéré de la même manière que le CBD. Ainsi, cette molécule est légale et tolérée par la loi en vigueur. Toutefois, la commercialisation de la forme neutre de ce cannabinoïde n’est pas encore spécifiée dans les textes de loi. Un certain flou juridique demeure encore dans le domaine.
Avant toute chose, il faut savoir que le mode de consommation par combustion du CBDA en CBD est formellement interdit dans l’Hexagone. La décarboxylation est l’élimination du CO2 (dioxyde de carbone). Lors de ce processus, le CBDA devient la forme neutre du CBD que l’on connaît de nos jours. Globalement, le CBDA peut être issu de différentes variétés de plantes de cannabis, légales ou non.
En parallèle de la décarboxylation, lorsque le CBGA devient CBD, le THCA devient THC. Alors que la forme neutre du cannabidiol n’est pas connue du grand public, cette dernière apporte pourtant de nombreuses vertus pour l’organisme. Découvrez quelques différences qui subsistent entre les deux formes :
D’après les spécialistes en la matière, le CBDA agit principalement sur les capteurs CB. Il s’agit des capteurs qui agissent sur le système nerveux du système endocannabinoïde (SEC). Le CBD, lui, active deux capteurs : le CB1 et le CB2. Voici quelques éclairages scientifiques sur les effets du CBDA sur le corps humain.
Si le cannabidiol fait toujours l’objet de nombreuses recherches, il en ressort à l’heure actuelle quelques bénéfices du CBDA sur l’organisme :
En somme, même si le CBDA commence à faire l’objet de multiples interrogations, le cannabidiol se présente néanmoins comme un cannabinoïde qui attire encore l’attention des chercheurs-scientifiques, toujours en quête de découvrir les secrets de cette molécule aussi complexe qu’intrigante. Encore aujourd’hui, de nombreuses recherches et études scientifiques sont menées dans les pays européens et autour du globe pour analyser les effets de cette molécule sur certaines pathologies plus ou moins sévères.